De l’avant soirée ennuyeuse à la fin de nuit chaotique, on ressent constamment la tension et l’attente de leur action. Comme une recherche d’adrénaline.
Reportage sur une unité de secours, UMS 31
le 21 juin dernier à l’occasion de la fête de la musique j’ai eu la chance de passer toute la soirée avec une équipe de secouristes bénévoles.
Tout commence par une fin d’après-midi ennuyeuse où toute l’équipe gère son temps et son trac, avant des heures d’actions qui seront à la fois attendus et redoutées. C’est pendant cette période calme que j’ai appris à connaitre ces bénévoles hommes et femmes .
Au premier contact on peut penser que certains ce sont des cowboys âpretés de tous les gadgets possibles, ou des chiens fous à la recherche d’action ou encore de jeunes étudiants en médecine qui cherchent désespérément leur passion.
Mais passé ces jugements hâtifs, dès que le début de l’action commence, leur nature profonde se révèle. J’ai pu alors être le témoin d’une équipe soudé et efficace dans la régulation et le traitement des détresses auxquelles elle était confronté.
Cette première ligne qui prépare et régule le terrain aux professionnels est indispensable pour faire le tri et éviter de surcharger le SAMU ou les pompiers.
Ces bénévoles jouent un rôle de médiateurs et d’oreille attentive.
Au final il est triste de constater que malgré tous ces services rendus, ils souffrent d’un manque de reconnaissance et de volontaires dans leurs rangs. Pas étant d’y retrouver donc le corps médical, qui a déjà vocation à être au service des autres.
En tous cas, ils ont changé, chez moi, le regarde que je pouvais avoir sur cet élément nécessaire à l’organisation de manifestations publiques. J’espère ne jamais avoir affaire à eux, mais je suis content qu’ils soient là pour nous en cas de problèmes.