Introduction
Lorsque j’ai commencé ma vie de photographe, le choix du logiciel de traitement d’images était une étape cruciale. Après une décennie d’utilisation de Lightroom, j’ai décidé de me lancer dans une année d’exploration avec Capture One. Aujourd’hui, je partage mon retour d’expérience avec ce logiciel de post-production, ainsi que les raisons qui m’ont conduit à revenir à mon fidèle compagnon, Lightroom.
Pourquoi Capture One ?
Avant de quitter Lightroom pour explorer Capture One, je voulais explorer les raisons qui avaient fait de ce dernier un favori parmi les photographes. Capture One est particulièrement réputé pour ses capacités exceptionnelles en matière de gestion des couleurs, de netteté et de contrôle des détails. Mais surtout, sa prise en charge des fichiers RAW provenant de la plupart des grandes marques d’appareils photo, notamment FujiFilm, en faisait un choix polyvalent pour tout photographe. En effet le dématriçage des fichiers RAW ne fait pas débat pour moi, Capture One est bien meilleurs, même avec le Lightroom 2024.
L’apprentissage initial
Ma première impression en passant de Lightroom à Capture One a été marquée par une courbe d’apprentissage abrupte. Le logiciel offre une pléthore d’outils et de fonctionnalités, ce qui peut sembler intimidant au début. Cependant, grâce à des tutoriels en ligne, des forums communautaires et la documentation officielle, j’ai rapidement maîtrisé les bases.
Gains de performance
Au fil de l’année, j’ai pu constater des améliorations notables en termes de qualité d’image, notamment pour les fichiers RAW de Fuji. Capture One a fait des merveilles pour mettre en valeur les détails et les couleurs dans mes photographies. Cependant, les gains de performance sur les RAW Fuji n’ont pas été aussi prononcés que je l’espérais. En tout cas pour ma pratique principale, la photographie de rue.
Interface et tutoriels
L’une des raisons qui m’ont fait revenir à Lightroom est l’interface. Bien que Capture One offre une personnalisation poussée, j’ai trouvé l’interface de Lightroom plus intuitive et familière. De plus, il y a plus de tutoriels et de ressources disponibles pour Lightroom, ce qui a grandement facilité mon processus d’apprentissage.
Efficacité du workflow
Mon flux de travail, rodé sur Lightroom pendant une décennie, n’a pas été aussi efficace sur Capture One. Et c’est là qu’est mon plus gros point noir sur ce logiciel. Les ajustements et les tâches que je pouvais accomplir rapidement sur Lightroom semblaient plus complexes et chronophages sur Capture One. Cela a eu un impact sur ma productivité en tant que photographe quelques soient les projets.
Même si globalement les 2 logiciels ce valent après quelques semaines d’apprentissage, ce n’est pas l’efficacité du traitement mais la simple gestion de la visionneuse qui aura eu raison de Capture One pour moi…
Conclusion
Après une année d’expérimentation avec Capture One, je reconnais ses mérites en matière de qualité d’image et de potentiel créatif. Cependant, les gains de performance sur les fichiers RAW Fuji n’ont pas été aussi marqués que prévu, surtout depuis la nouvelle version de Lightroom 2024 qui rattrape une partie de son retard et j’ai trouvé l’interface moins intuitive, avec moins de ressources de formation. Mon flux de travail personnel n’était pas aussi efficace, et j’ai donc décidé de retourner à mon ancien ami, Lightroom. Et cela même si il est plus lent sur ma machine actuelle.
Mon retour à Lightroom ne signifie pas que Capture One n’est pas un excellent logiciel de traitement d’images. Chaque photographe a des besoins et des préférences uniques, et il est important de choisir l’outil qui convient le mieux à votre style de travail. Pour ma part, Lightroom reste mon choix de prédilection.
Si vous avez des questions ou des commentaires sur Lightroom, Capture One ou tout autre sujet, n’hésitez pas à les partager ci-dessous. Je serais ravi d’entendre vos propres retours d’expérience !
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